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Entamœba histolytica (amibiase)

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L'amibiase est l'une des parasitoses intestinales le plus répandues dans le monde (environ 10 % de la population mondiale en serait atteinte).

Dans certaines régions tropicales, plus de 50 % de la population est parasitée par Entamœba histolytica. L'absence d'installations sanitaires adéquates est un facteur qui favorise grandement une élévation du degré de parasitose.

Les kystes émis dans les selles des individus infectés peuvent, à leur tour, contaminer d'autres personnes.
Description et symptômes
Le degré de gravité de la maladie est extrêmement variable. Plusieurs personnes demeurent sans symptôme, d'autres ont une diarrhée simple.
Les formes sévères présentent des cas de dysenterie amibienne: douleurs abdominales violentes, diarrhée liquide et sanguinolente.
Ces symptômes traduisent la formation d'ulcérations et d'abcès à la muqueuse du côlon. Des kystes et des trophozoites sont émis en grande quantité dans les selles, ce qui permet le diagnostic au moment de l'examen microscopique de celles-ci.
Des tests sérologiques permettent de mettre en évidence la présence d'anticorps spécifiques dans le sang.
Dans certains cas, le parasite traverse la paroi intestinale et gagne d'autres organes par voie sanguine, principalement le foie, où il cause des abcès et des dommages tissulaires importants qui peuvent entraîner la mort.
Lamibiase hépatique n'est pas accompagnée de symptômes intestinaux, généralement, et les selles ne renferment pas de kystes, ce qui complique l'établissement du diagnostic. Une douleur à la palpation du foie, des accès de fièvre intermittents et un manque d'appétit sont les seuls signes apparents durant la progression de la maladie.
Sans traitement, l'amibiase est une infection parasitaire qui peut persister plusieurs années. Le traitement recommandé consiste en l'administration de médicaments antiparasitaires par voie orale (metronidazole, chloroquine).
Micro-organisme(s) responsable(s)
Les kystes ingérés avec de l'eau ou des aliments contaminés se transforment progressivement en trophozoites dans l'intestin et s'y multiplient. Le côlon est le site d'activité habituel.
Chez les formes dysentériques, le parasite provoque des lésions importantes et des ulcérations à la muqueuse. Les ulcérations à la muqueuse lui permettent de se nourrir de globules rouges qui s'échappent des capillaires sanguins rompus. Certains trophozoites s'enkystent après un certain temps et sont éliminés dans les selles.
La durée de la survie du kyste dans l'environnement varie de 9 à 30 jours, selon la température et le degré d'humidité.
Dans la glace, les kystes manifestent une plus grande longévité (90 jours). La chloration de l'eau n'est pas suffisante pour les détruire tous.
Pratiques et Aliments responsables :
  • La contamination fécale de l'eau de consommation est un mode important de transmission, le chlore ne permet pas de détruire les kystes.
  • Les crudités peuvent également véhiculer des kystes s'ils ont été lavés avec de l'eau contaminée
  • Plus rarement, la contamination des aliments peut être le fait de porteurs qui les manipulent (crudités, principalement).
  • Des insectes peuvent également servir de véhicule de transmission s'ils ont accès à la fois aux matières fécales et aux aliments
  • Les contacts directs avec des personnes infectées sont à redouter car L'amibiase est très contagieuse, particulièrement lorsque l'hygiène laisse à désirer.
  • Les mains sales et les objets souillés portés à la bouche sont le mode d'infestation prédominant chez les personnes qui n'ont pas de pratiques d'hygiène bien établies (jeunes enfants, malades mentaux).
Prévention :
  • Pour éliminer les kystes de l'eau potable, celle-ci doit être filtrée avant la chloration.
  • Pour les aliments, les mesures d'hygiène personnelle demeurent, comme toujours, le principal rempart contre la contamination.
  • En voyage dans les zones endémiques, il est conseillé d'éviter de consommer l'eau locale (et les glaçons), de même que les crudités susceptibles d'avoir été contaminés au cours de leur lavage ou de leur manipulation.
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